Ne te retourne pas
Les larmes que tu verses
Ne font que t’éloigner du temps qui fuit
Elles ne font que t’enchaîner
À l’ombre des chemins d’hier.
Tu as beau piétiner sur ce qui fut naguère,
Chaque vague, chaque souffle du vent est unique.
Jamais rien ne revient, pareil à l’identique.
Hélas, chaque jour, tu répètes et répètes ces gestes
Qui te font croire être au même endroit,
Entouré des mêmes choses,
Sous un même soleil et nuages,
Figés à tout jamais, au rythme des saisons.
Préfères-tu donc marcher à l’ombre des chemins
d’hier ?
Te souvenir sans cesse de tes souvenirs ?
Verser des larmes pour t’éloigner du temps
qui fuit ?
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